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Celles-ci sont assez co\u00fbteuses, c’est pourquoi il conviendra toujours, avant de faire appel a ces laboratoires, de faire le rapport :\n\nCo\u00fbt de l’analyse scientifique \/ Valeur de l’oeuvre en cas d’authenticit\u00e9. Quelques types d’analyses scientifiques : 1\/ L’analyse chimique des pigments d\u00e9finit si les m\u00e9langes de peinture \u00e9taient bien ceux utilis\u00e9s a l’\u00e9poque. 2\/ La microsonde \u00e9lectronique de Castaing donne une analyse ponctuelle par balayage des couches de peinture.\n\n3\/ Les rayons de \u00ab R\u00f4ntgen \u00bb, ou rayons X, radiographient l’oeuvre un peu comme en m\u00e9decine, ils transpercent la couche picturale du tableau et permettent de voir le \u00ab squelette \u00bb de rceuvre.\n\n4\/ Microscopie optique ou \u00e9lectronique.\n\n5\/ Le carbone 14 permet d’identifier l’anciennet\u00e9 des mati\u00e8res, avec une l\u00e9g\u00e8re marge d’erreur (convient pour les mati\u00e8res comme le bois, l’ivoire, les tissus), ne d\u00e9termine que l’anciennet\u00e9 des mati\u00e8res et non l’\u00e9poque de fabrication de l’objet.\n\n6\/ Le test de thermoluminescence d’ \u00bbOxford \u00bbest indispensable pour l’authentification par la datation (seule m\u00e9thode) des terres cuites antiques.\n\n7\/ La m\u00e9tallographie \u00e9tudie les compositions des alliages et la p\u00e9n\u00e9tration de le corrosion en profondeur.\n\nOn peut citer un cas connu pour lequel la dendrochronologie donna la solution. Il s’agit d’une seconde version du c\u00e9l\u00e8bre tableau \u00ab\u00a0La chute d’Icare\u00a0\u00bb de Pierre Breughel l’ancien (1525\/1530-1569). Le grand public conna\u00eet la version du mus\u00e9e d’art ancien de Bruxelles, mais moins celle de la collection David et Alice Van Buuren .\n\nLa version se trouvant dans la demeure bruxelloise de ces collectionneurs hollandais fut un temps consid\u00e9r\u00e9e comme l’original par L\u00e9o Van Puyvelde, ensuite comme une r\u00e9plique* mais ce fut l’examen dendrochronologique qui r\u00e9v\u00e9la que ce panneau datait de quelques dizaines d’ann\u00e9es apr\u00e8s la mort du ma\u00eetre et \u00e9tait donc l’oeuvre d’un suiveur de qualit\u00e9.\n\nEn dehors de la datation, l’analyse scientifique, terme rassurant pour le grand public et I’ \u00ab\u00a0amateur\u00a0\u00bb d’oeuvres d’art, ne pourra pas grand-chose. Il m’est arriv\u00e9 de voir des faux manifestes dont les propri\u00e9taires brandissaient avec aplomb un document d’ \u00ab\u00a0analyse scientifique\u00a0\u00bb qui celui-l\u00e0 \u00e9tait authentique.\n\nC’est pourquoi l’on a coutume de dire que celle-ci r\u00e9sout des probl\u00e8mes qui ne se posent pas. Et ne permet pas de r\u00e9soudre des probl\u00e8mes qui se posent.\n\nA-t-on affaire a une oeuvre originale de Rubens ou a une copie d’atelier, \u00e0 l’oeuvre d’un suiveur ou sommes nous en face d’une r\u00e9plique de l’original ?\n\nEst-ce une oeuvre de Corot ou de l’un de ses \u00e9l\u00e8ves comme Lavieille ou Morel-Lamy dont Corot signa complaisamment de nombreuses toiles ?\n\nDans tout ces cas, l’analyse scientifique confirmera que les pigments employ\u00e9s sont bien d’\u00e9poque, ainsi que les supports, ce qui ne confirmera ni n’infirmera rien quand a l’authenticit\u00e9 de l’oeuvre.\n\nL’analyse scientifique a donc montr\u00e9 ses limites.\n\nLes armes essentielles de l’expert en oeuvres d’art restent son oeil exerc\u00e9 en contact permanent avec les oeuvres, une connaissance livresque approfondie des sujets le concernant et quand cela est possible, une recherche de l’historique de l’oeuvre et une recherche dans les documents d’archives. Pour les oeuvres importantes, l’expert fera appel aux sp\u00e9cialistes de l’oeuvre de l’artiste ou du type d’objets a expertiser.\n\nExpert sp\u00e9cialis\u00e9 ne voulant pas dire sp\u00e9cialiste.\n\nUn expert de l’\u00e9cole fran\u00e7aise du XVll\u00e8me si\u00e8cle ne sera pas n\u00e9cessairement sp\u00e9cialiste de l’oeuvre de Nicolas Poussin. Il doit faire alors appel a la personne autoris\u00e9e, ce qui revient a dire que l’expert doit se donner une obligation de moyens. Sinon, il s’expose \u00e0 d’\u00e9ventuelles poursuites.\n\nParmi de nombreux exemples, on peut retenir le jugement du tribunal de grande instance de Paris(1), qui a condamn\u00e9 un expert dans le cadre de l’authentification d’une oeuvre de Paul Gauguin : il avait \u00ab\u00a0omis\u00a0\u00bb de s’assurer que l’oeuvre concern\u00e9e \u00e9tait bien r\u00e9pertori\u00e9e dans les travaux de la fondation Wildenstein, alors qu’il ne pouvait ignorer la comp\u00e9tence et l’autorit\u00e9 de ce sp\u00e9cialiste incontest\u00e9 de Gauguin, qui faisait para\u00eetre, apr\u00e8s de longues ann\u00e9es de recherches, le catalogue raisonn\u00e9 des oeuvres de ce peintre excluant pr\u00e9cis\u00e9ment cette toile \u00bb.\n\nOn voit qu’en France, on ne badine pas avec les responsabilit\u00e9s des experts.\n\nL’expert a donc une obligation de moyens, mais non de r\u00e9sultat, dans la r\u00e9daction de son rapport. Il devra toujours indiquer ses r\u00e9serves \u00e9ventuelles en cas de doute sur l’authenticit\u00e9 de l’oeuvre expertis\u00e9e afin de se pr\u00e9munir contre toute contestation.\n\nEx . : Dans l’\u00e9tat actuel des recherches sur l’oeuvre de \u00ab\u00a0nom de l’artiste\u00a0\u00bb, je pense que… Je consid\u00e8re que, sous toutes r\u00e9serves, cette oeuvre est bien de \u00ab\u00a0nom de l’artiste\u00a0\u00bb…\n\nDans ces cas pr\u00e9cis, l’expert n’apporte aucune certitude, mais des pr\u00e9somptions s\u00e9rieuses sur l’authenticit\u00e9 de l’oeuvre.\n\nRappelons nous ces quelques mots du c\u00e9l\u00e8bre expert et marchand d’art Charles Durand-Ruel : \u00ab\u00a0L’expert se trompe comme se trompe le m\u00e9decin ou le juge, mais lorsqu’il se trompe, on lui demande des comptes, on en demande rarement au m\u00e9decin et jamais au juge. Et personne n’aurait l’id\u00e9e de mettre en doute l’utilit\u00e9 du m\u00e9decin et du juge sous pr\u00e9texte qu’il se trompe\u00a0\u00bb.\n\n \n\nLa chute d’Icare\n\nhttp:\/\/wwvv.art-memoires.com\/lmter\/14648\/46vmexscientifhtm 11\/10\/2004\n\nVivian Miessen\n\n* Une r\u00e9plique est une copie de l’original par le ma\u00eetre. 11\/TGI Paris, 1\u00e8re chambre, 25 f\u00e9vrier 1987, Journ. des C.P.1987, p.194. Liens utiles sur notre site : * Service d’Arch\u00e9om\u00e9trie de l’ULg, par Dominique Allard. * Techniques d’examen des peintures, par Christian Bodiaux. * L’ABC de l’examen d’un tableau, du m\u00eame auteur.\n\nCopyright \u00a9 2004 M\u00e9moires et Vivian Miessen. Tous droits r\u00e9serv\u00e9s.\n\nBelgian Art – International Art[\/et_pb_text][\/et_pb_column][\/et_pb_row][\/et_pb_section]\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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