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les techniques, les styles, les interpretations \u00e9trang\u00e8res<\/p>\n

Septembre 2003<\/p>\n

De toute l\u2019Europe, que ce soit au niveau de la cr\u00e9ation ou de la r\u00e9alisation, la France eut les plus grands bronziers, en particulier de la fin du XVIIe si\u00e8cle jusqu’au d\u00e9but de XIXe.<\/p>\n

En effet, la fin du XVIIe si\u00e8cle voit le v\u00e9ritable d\u00e9veloppement de quantit\u00e9 d’objets d’ameublement. On doit cette \u00e9volution notamment a (‘apparition de la \u00ab\u00a0chemin\u00e9e a la Fran\u00e7aise\u00a0\u00bb qui s’abaisse et se pare d’un miroir et d’un trumeau. On pose sur sa tablette cand\u00e9labres et pendules, et dans le foyer les chenets (anciennement appel\u00e9s \u00ab\u00a0feu\u00a0\u00bb), les pelles et pincettes qui remplacent le fer forge.<\/p>\n

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Techniques :<\/p>\n

On part de l’\u00e9tablissement d’un model\u00e9, g\u00e9n\u00e9ralement le dessin d’un ornemaniste : le sculpteur peut passer a IA r\u00e9alisation de la maquette qui est en terre cuite ou en bois.<\/p>\n

La pi\u00e8ce est ensuite transmise au fondeur ciseleur qui se charge de la fonte de la pi\u00e8ce, puis de sa ciselure. Les parties les plus d\u00e9licates sont confi\u00e9es directement au ciseleur doreur. Ces deux communaut\u00e9s, les fondeurs ciseleurs et les ciseleurs doreurs, s’oppos\u00e8rent fr\u00e9quemment sur leurs pr\u00e9rogatives et droits respectifs, les fondeurs-ciseleurs se chargeant parfois de la dorure. Louis XVI arbitra en les r\u00e9unissant sous IA banni\u00e8re d’une seule corporation.<\/p>\n

C’est ensuite IA phase de la dorure proprement dite. II existe deux modes op\u00e9ratoires : \u00e0 I’or moulu et \u00e0 la feuille d’or.<\/p>\n

* L’or moulu : de I’or r\u00e9duit en chaux ou \u00ab\u00a0moulu\u00a0\u00bb sur une pierre a broyer est amalgame avec du mercure ou du vif-argent dans une proportion d’environ 1 a 8. Cet amalgame chauffe dans le creuset est appliqu\u00e9 sur le bronze au moyen d’une brosse.<\/p>\n

Le bronze est ensuite d\u00e9pos\u00e9 sur une grille et l\u2019\u00e9vaporation du mercure permet la fixation de l’or sur le bronze. Ces vapeurs de mercure \u00e9taient tr\u00e8s toxiques pour la sant\u00e9 des artisans.<\/p>\n

Viennent ensuite le matage, le brunissage et la mise en couleur de l’or, op\u00e9rations qui donnent toutes ses nuances \u00e0 IA doreuse. Les transitions entre parties mates et brillantes sont confondues de mani\u00e8re homog\u00e8ne.<\/p>\n

Ce proc\u00e9d\u00e9 \u00e9tait r\u00e9serv\u00e9 aux pi\u00e8ces importantes par leur qualit\u00e9 ou celle de leurs commanditaires. Pour les autres, la dorure \u00e0 la feuille \u00e9tait fort employ\u00e9e.<\/p>\n

* La dorure a la feuille : si la feuille d’or ne contient pas de mercure, ce m\u00e9tal devait \u00eatre appliqu\u00e9 sur la pi\u00e8ce \u00e0 dorer, et les risques \u00e9taient identiques. En effet, l’or se fixe sur le bronze lors de (‘\u00e9vaporation du mercure.<\/p>\n

Une ou deux feuilles d’or tr\u00e8s fines pos\u00e9es sur un coussinet \u00e9taient appliqu\u00e9es \u00e0 la brosse sur la pi\u00e8ce bleuie au feu. La finition \u00e9tait la m\u00eame que pour la dorure a l’or moulu.<\/p>\n

Un autre technique de l’\u00e9poque fut celle des bronzes vernis ou \u00ab\u00a0mis en couleur d’or\u00a0\u00bb. Les n\u00e9ophytes appellent faussement ces pi\u00e8ces \u00ab\u00a0bronzes dor\u00e9s\u00a0\u00bb. Elles \u00e9taient reprises au sortir de la fonte (la \u00ab\u00a0reparure\u00a0\u00bb), puis \u00e9taient plong\u00e9es dans de l\u2019eau-forte Les bronzes dor\u00e9s francais et europ\u00e9ens. On les terminait en les recouvrant d’un vernis protecteur.<\/p>\n

Le XIXe si\u00e8cle verra l\u2019apparition de la dorure par \u00e9lectrolyse, invent\u00e9e en 1827 et qui est souvent trop brillante et sans nuance. Son avantage \u00e9tait l\u2019absence de vapeurs toxiques pour les artisans.<\/p>\n

Authenticit\u00e9 :<\/p>\n

Un bagage th\u00e9orique est \u00e9videmment n\u00e9cessaire. Mais comme dans tout domaine des antiquit\u00e9s, il faut avoir vu \u00e9norm\u00e9ment de pi\u00e8ces, les avoir compar\u00e9es, touch\u00e9es… apprendre \u00e0 \u00ab\u00a0sentir\u00a0\u00bb (‘objet avant de pouvoir donner un avis sur l’authenticit\u00e9 d’un bronze dor\u00e9.<\/p>\n

Quelques \u00e9l\u00e9ments peuvent guider. Les bronzes dorent fran\u00e7ais du XVIIIe sont en g\u00e9n\u00e9ral plus l\u00e9ger et moins \u00e9pais que ceux du XIXe, par souci d’\u00e9conomie. L’harmonie r\u00e9\u00e9quilibre des formes, la nervosit\u00e9 de la ciselure sont autant de facteurs d\u00e9terminants.<\/p>\n

II existe de nombreux surmoulages d’\u00e9poque, \u00e0 partir d’un mod\u00e8le a succ\u00e8s que les marchands merciers commercialisaient ais\u00e9ment. Ces pi\u00e8ces sont \u00e0 consid\u00e9rer comme authentiques. Les redorures aussi \u00e9taient fr\u00e9quentes.<\/p>\n

La connaissance des syst\u00e8mes de fixations a \u00e9galement son importance : des vis filet\u00e9es de mani\u00e8re in\u00e9gale, des \u00e9crous non synn\u00e9triques sont des indices d’une fabrication au XVIIIe.<\/p>\n

Quelques grands noms de bronziers fran\u00e7ais : Philippe Caffieri, Jacques Caffieri, Jean Joseph de Saint-Germain. Francois Remand, Pierre Gouthiere, Jean-Claude Duplessis (n\u00e9 en Italie), la lign\u00e9e des Feuchere, Pierre-Philippe Thomire<\/p>\n

Conservation et entretien : S’il s’agit d’une pendule, le globe de verre convient parfaitement. En-dehors de r\u00e9parations n\u00e9cessitant (‘intervention d’ateliers sp\u00e9cialises, l’amateur peut nettoyer lui-m\u00eame ses bronzes dor\u00e9s.<\/p>\n

Supposons un bureau plat garni d’espagnolettes. On d\u00e9monte celles-ci, ainsi que toutes les autres parties en bronze dor\u00e9. On les passe \u00e0 l’eau savonneuse, du savon de Marseille auquel certains ajoutent une dose d’ammoniaque, avec une brosse douce et une brosse \u00e0 dents pour les fins interstices.<\/p>\n

On rince \u00e0 l’eau ti\u00e8de et on essuie avec un chiffon qui ne peluche pas. Le s\u00e8che-cheveux sera utile pour les endroits inaccessibles. Remonter, c’est termin\u00e9 ! Ce nettoyage basique vaudra dans la plupart des cas beaucoup mieux que certaines \u00ab\u00a0remises \u00e0 neuf’ de bronzes dor\u00e9s qui peuvent les d\u00e9naturer compl\u00e8tement.<\/p>\n

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Les bronzes russes et la France<\/p>\n

\u00c0 la fin du XVIIIe et au d\u00e9but du XIXe si\u00e8cle, la Russie a imports de prodigieuses quantit\u00e9s de bronzes dor\u00e9s fran\u00e7ais. Les artisans russes ont r\u00e9interpr\u00e9t\u00e9 les prototypes fran\u00e7ais de mani\u00e8re souvent originale. Voici quelques sp\u00e9cificit\u00e9s russes :<\/p>\n

– Tres souvent, les figures \u00e9gyptiennes courantes dans les mod\u00e8les parisiens sont remplac\u00e9es par des figures de Nubiens (musiciens, porteurs).<\/p>\n

– Torch\u00e8res ou les girandoles, la tonalit\u00e9 grise du cristal est caract\u00e9ristique de la production russe.<\/p>\n

– L’adjonction de plaques de verre bleu sur les lustres et girandoles fait aussi partie de leur production. Cette couleur est appel\u00e9e \u00ab\u00a0bleu cobalt\u00a0\u00bb du fait de l’adjonction d’oxyde de cobalt.<\/p>\n

– L’association de bronzes dor\u00e9s et de malachite est typique aussi, notamment chez Demidov, une fabrique c\u00e9l\u00e8bre.<\/p>\n

En Russie au XVIlle si\u00e8cle, l’Acad\u00e9mie des Arts de Saint-Petersbourgh poss\u00e9dait sa propre fonderie o\u00f9 ont travaill\u00e9 J.A. Fischer, Pierre Agi, Kitner, etc… Il existait trois fabriques imp\u00e9riales de pierres taill\u00e9es qui utilisaient la malachite avec les bronzes dor\u00e9s : Kolyvan, Peterhoff et Ekaterinbourg.<\/p>\n

Les pi\u00e8ces qui sortent de ces fabriques utilisent des bronzes dor\u00e9s de grande qualit\u00e9, destin\u00e9s \u00e0 une client\u00e8le prestigieuse. Il est tr\u00e8s difficile de d\u00e9terminer l’origine fran\u00e7aise ou russe, alors que cela est plus commode pour les fabriques priv\u00e9es. Les bronzes russes sont en effet plus faibles que leurs homologues fran\u00e7ais.<\/p>\n

Citons encore l’Angleterre avec Matthew Boulton. Les Su\u00e9dois employ\u00e8rent beaucoup au XVIlle le chrysocale (silicate de magn\u00e9sium et de fer), m\u00e9tal jaune de la famille du bronze, mais plus facile \u00e0 travailler et qui offre une belle r\u00e9sistance.<\/p>\n

Ainsi, la plupart des pays prirent presque toujours les mod\u00e8les fran\u00e7ais en r\u00e9f\u00e9rence, tout en imprimant parfois leur originalit\u00e9.<\/p>\n

Quelques mus\u00e9es \u00e0 visiter :<\/p>\n

Mus\u00e9e de Versailles. D\u00e9partement des objets d’art du Mus\u00e9e du Louvre. Mus\u00e9e des Arts d\u00e9coratifs de Paris. Wallace Collection \u00e0 Londres. Mus\u00e9e Getty \u00e0 Los Angeles. Et plus pr\u00e8s de chez nous : le Mus\u00e9e Fran\u00e7ois Duesberg \u00e0 Mons.<\/p>\n

En conclusion : le domaine des bronzes dor\u00e9s est passionnant, d’autant qu’il reste beaucoup \u00e0 d\u00e9couvrir, et que de nombreuses \u00e9nigmes titillent la perspicacit\u00e9 des chercheurs.<\/p>\n

Vivian Miessen<\/p>\n

Copyright \u00a9 2003 M\u00e9moires et Vivian Miessen. Tous droits r\u00e9serv\u00e9s.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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